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Africa-EU
Energy Partnership

L’Afrique doit relever les défis politiques liés à l’amélioration de son réseau électrique pour permettre le développement de l’éolien

Un dialogue politique nourri

À supposer qu’un « super réseau » africain soit en place, et à condition que tous les développements éoliens mondiaux soient concentrés sur l’Afrique pendant seulement un an, la pauvreté énergétique pourrait être éradiquée sur le continent.

Tels sont les principaux arguments de Johan van den Berg, chef du secrétariat du PAEE, cité dans une tribune d’EURACTIV, dans laquelle il explique pourquoi il faudrait que l’Afrique et l’Europe axent conjointement leurs efforts sur l’exploitation du potentiel éolien en Afrique.

L’analyse demandée par la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale estime qu’il y a suffisamment de vent en Afrique pour couvrir 250 fois la demande d’énergie du continent. Aujourd’hui, toutefois, seulement 0,01 % de ce potentiel est exploité, malgré le faible coût unitaire.

S’appuyant sur cinq recommandations majeures présentées dans la note de politique du PAEE « Wind Energy: Joining Forces for an African Lift-Off », publiée lors du Forum des affaires UE-Afrique (EABF) 2022, Johan van den Berg note toutefois que le défi de l’électrification de l’Afrique grâce à un réseau nettement amélioré est autant politique que financier. Le lancement du Marché unique africain de l’électricité pourrait être l’outil nécessaire pour relever le défi. Il faudrait donc que l’Afrique axe ses efforts sur une des alternatives énergétiques les plus abordables : la création du réseau électrique nécessaire pour permettre l’exploitation de l’énergie éolienne sur tout le continent. Johan van den Berg conclut en disant que plus l’Afrique produira de l’énergie éolienne, moins le coût de l’électricité sera élevé. Il en sera de même pour l’énergie solaire.

Lire l’article dans son intégralité : euractiv.com

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