Stimuler le commerce de l’énergie pour encourager le développement en Afrique
Le 26 novembre 2021, certains acteur·rice·s clés du secteur de l’énergie en Afrique se sont rassemblés pour discuter de l’accélération de la transition énergétique au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), à l’occasion de la 7e session parallèle à la 9e Conférence ministérielle des pays les moins avancés de l’ONUDI. L’événement a montré que l’énergie est un facteur important de développement du continent car il stimule le commerce intra-africain.
Lors d’une table ronde animée par Ashraf Kraidy, du Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (RCREEE), les participant·e·s ont convenu qu’une gestion intelligente de la transition énergétique permettrait de créer des scénarios gagnant-gagnant, en favorisant la croissance, la création d’emplois et l’entrepreneuriat dans le secteur. Petina Gappah, conseillère juridique, ZLECAf, a toutefois fait remarquer que les partenaires doivent garder à l’esprit l’industrialisation de l’Afrique afin de garantir la compétitivité du commerce de l’énergie.
En accord avec Johan van den Berg, chef du secrétariat du Partenariat Afrique-UE pour l’Énergie (PAEE), les participant·e·s estiment que les énergies renouvelables et le commerce sont complémentaires dans le contexte africain. Toutefois, les systèmes énergétiques doivent couvrir une vaste zone géographique afin de mieux répondre à leur nature intermittente, ce qui permettra de compléter les manques ponctuels d’une région par le surplus énergétique d’une autre. M. Van den Berg a souligné qu’il serait impossible pour un seul pays de maintenir un tel système et à évoqué le multilatéralisme et les opportunités commerciales qui ont le potentiel de réunir les acteurs du secteur public et du secteur privé. L’Afrique doit donc planifier à grande échelle et examiner le potentiel du commerce de l’énergie.