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Africa-EU
Energy Partnership

Des ateliers sur la transition énergétique explorent une approche de régulation conjointe entre l’UE et l’Afrique du Sud

Facilitation des connaissances Vitrine de l’action conjointe

Pour résoudre les défis auxquels le paysage énergétique en évolution rapide de l’Afrique du Sud est confronté, l’École de régulation de Florence, en collaboration avec la DG ENER, organise une série d’ateliers pour le régulateur sud-africain de l’énergie NERSA. Les quatre sessions de la série portent sur des thèmes tels que la tarification, la transition énergétique, la libéralisation du marché et les technologies émergentes. 

Le 31 mai 2022, le chef du secrétariat du Partenariat Afrique-UE pour l’énergie, Johan van den Berg, a exposé les grandes lignes de la transition énergétique et de l’approche conjointe entre l’UE et l’Afrique du Sud à l’occasion de la troisième session de la série d’ateliers sur la régulation organisée par l’Union européenne et l’Afrique du Sud.

Le paysage énergétique de l’Afrique du Sud évolue rapidement. Eskom, la compagnie publique d’électricité du pays, possède des centrales vieillissantes de moins en moins fiables, qui vont devoir être démantelées et remplacées par différentes ressources énergétiques. En outre, le ministère sud-africain des Ressources minérales et de l’Énergie a annoncé qu’il envisageait d’intégrer le gaz à la planification de la transition énergétique. Ces différents éléments auront un impact négatif sur les ventes et les finances d’Eskom, comme cela a déjà été le cas de plusieurs compagnies d’électricité européennes telles que RWE AG, un des plus grands fournisseurs d’électricité allemands. L’atelier a examiné le rôle que les régulateurs peuvent jouer pour soutenir la transition énergétique tout en garantissant la pérennité de la compagnie d’électricité.

Au cours de cette intervention, M. van den Berg a passé en revue la feuille de route mondiale du changement climatique, depuis la création de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) jusqu’à la future Conférence des Parties (COP27) qui aura lieu en Égypte. Il a ensuite évoqué les actions menées en Afrique qui jouent un rôle clé dans la transition énergétique du continent, notamment le couplage des secteurs, le travail de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) et le paquet d’investissement « Global Gateway » Afrique-Europe, qui a été un élément clé des récents Entretiens relatifs à l’énergie du PAEE – AEEP Energy Talks. M. Van den Berg a également parlé des pools énergétiques de l’Afrique et du rôle que le marché unique africain de l’électricité (AfSEM) jouera pour les relier les uns aux autres via le plan directeur du réseau électrique continental. Il a particulièrement insisté sur les besoins de régulation que générera la mise en œuvre de ces initiatives, d’où l’importance de l’École africaine de régulation qui servira de centre d’excellence panafricain sur la régulation de l’énergie.

L’École africaine de régulation est soutenue par l’École de régulation de Florence

L’École de régulation de Florence est un centre d’excellence qui favorise les discussions indépendantes et les échanges de connaissances dans le but d’améliorer la qualité de la réglementation et des politiques européennes. Le PAEE appuie actuellement le rôle joué par l’École de régulation de Florence dans le développement de l’École africaine de régulation sous l’égide du professeur Ignacio Pérez-Arriaga. Le rôle de l’École de régulation de Florence consiste notamment à partager ses connaissances et son expertise d’école spécialisée dans la régulation de l’énergie et à fournir une assistance logistique et de coordination pendant les phases de création et de lancement.

Le PAEE repose sur son Groupe de pilotage: