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Africa-EU
Energy Partnership

Le partage d’expérience pendant la formation courte du PFL inspire des actions futures aux expert·e·s africain·e·s du secteur de l’énergie

Facilitation des connaissances

« Ce qui m’a le plus intéressé pendant la formation, c’est quand nous avons parlé de l’avenir du secteur de la distribution d’électricité. Il est possible de tirer de nombreux enseignements des expériences des différents pays et de ce que les autres font pour réformer leurs secteurs de l’énergie. » – Michael Mwondha, économiste principal chargé de la concurrence et du suivi à l’Autorité de réglementation de l’électricité, Ouganda

Du 24 au 28 octobre 2022, le Power Futures Lab (PFL) de l’École supérieure de commerce de l’université du Cap (UCT GSB) a organisé une formation courte intitulée « Managing Power Sector Reforms and Regulation (Gestion des réformes et de la régulation du secteur de l’énergie) ». La formation était appuyée par le Partenariat Afrique-UE pour l’énergie (PAEE) et ciblait les cadres dirigeant·e·s et les professionnel·le·s des ministères, des organismes de régulation et des services publics du secteur de l’énergie.

Il est essentiel que les organismes de régulation comprennent les tendances du secteur de l’énergie

Au cours de cette formation hybride de cinq jours, les participant·e·s ont découvert des outils théoriques et pratiques pour gérer les réformes à mener afin que les marchés africains de l’énergie fonctionnent de manière économiquement et écologiquement durable.

« Les thèmes qui m’ont le plus marquée pendant la formation sont la transition énergétique, la compréhension de notre position actuelle, notre contribution à la politique zéro émission de carbone, le rôle du changement climatique et la contribution que le secteur de l’énergie doit apporter » explique Prossy Kasigwa, conseillère juridique (licences) à l’Autorité de régulation de l’électricité de l’Ouganda, dans le feedback qu’elle a fourni au PAEE après la formation.

Samuel Kizito, ingénieur planification des réseaux à l’Autorité de régulation de l’électricité de l’Ouganda, note que la formation lui a ouvert les yeux sur les tendances du futur. « Avec ma formation d’ingénieur, j’ai parfois du mal à voir l’envers de la médaille », ajoute-t-il en indiquant qu’à l’avenir, il ne prendra plus de décisions basées uniquement sur les aspects techniques.

Nozipho Mthimkhulu, analyste tarifaire à l’Autorité de régulation de l’énergie de l’Eswatini (ESERA), qui a récemment rejoint cet organisme de régulation, indique que la formation lui a permis de comprendre les différents défis auxquels l’Afrique et le monde sont confrontés dans le domaine de l’énergie.

« J’ai pu voir comment les autres pays gèrent leur transition pour tenir compte des tendances actuelles, notamment en passant de modèles d’intégration verticale à des économies plus ouvertes et moins cloisonnées, ce qui permet d’aboutir à des tarifs réglementés et dégroupés », ajoute-t-elle.

Le soutien des pairs renforce le processus décisionnel

La formation a également permis aux participant·e·s d’apprendre de leurs collègues du continent :

« Ce qui m’a le plus marqué, c’est que notre expérience n’est pas unique. Il est particulièrement intéressant de voir ce que traversent les autres organismes de régulation, d’entendre les défis auxquels ils sont confrontés et de savoir que nous ne sommes pas seuls et que nous pouvons apprendre tant de choses les uns des autres, et même nous améliorer à travers ce partage », indique Samuel Kizito.

Il parle également des enseignements partagés pendant la formation, notamment sur le renforcement ou le découpage du secteur de l’énergie en Namibie, qui pourraient être utiles pour la planification des réformes actuelles en Ouganda.

Les participant·e·s recommandent la formation à toutes les parties prenantes de l’écosystème énergétique.

« Je la recommande aux employé·e·s des organismes de régulation, des services publics, mais aussi des organismes de financement », note Prossy Kasigwa, qui ajoute que la formation peut être particulièrement bénéfique pour les employé·e·s des services publics, qui peuvent ainsi comprendre pourquoi les organismes de régulation prennent certaines décisions, ce qui peut aider à résoudre les problèmes de conformité.

De même, Nozipho Mthimkhulu indique que la formation est pertinente pour toute personne œuvrant dans le secteur de l’énergie. « La formation traite de la régulation dans son ensemble et aborde les principaux points d’achoppement, ainsi que les contraintes en matière d’investissement et de renforcement des capacités », ajoute-t-elle.

En résumé, Michael Mwondha note que la formation est structurée de manière à être bénéfique tant pour les gouvernements que pour les technicien·ne·s et qu’elle leur permet, de même qu’aux services publics, d’avoir une compréhension similaire des questions qui doivent être abordées au moment de la planification.

Pour en savoir plus :

Le PAEE repose sur son Groupe de pilotage: